Septembre est arrivé, c’est le temps de retourner aux études. Et la reprise des cours, c’est aussi le retour des devoirs. Effectivement, les devoirs et les leçons font partie intégrante de la scolarité dès le début du primaire. Certains enfants vivent cette obligation de compléter l’apprentissage avec aisance et facilité, mais pour d’autres, il s’agit d’une épreuve quotidienne. Les devoirs et les leçons sont nécessaires, essentiels, incontournables… vraiment? Comme parent, comment envisageons-nous cette réalité des devoirs? Du côté des enseignants, les devoirs et les leçons ne servent-ils pas à constater le progrès des élèves? Et par conséquent, d’identifier les problèmes d’apprentissage et de lever le drapeau rouge en cas de difficultés? On estime généralement qu’une période maximale de 30 minutes de devoirs et leçons au début du primaire est adéquate, et d’environ 60 minutes par jour à la fin du primaire. Ces obligations peuvent évidemment varier selon les enfants, les projets à compléter, et les exigences de l’école que fréquentent nos enfants.
Comment serait-il possible de transformer ce moment en une alternative plaisante et amusante? Ne pourrions-nous pas mettre l’emphase sur le positif, en oubliant un peu la performance? Je propose une conversation avec l’enseignant de nos enfants. Surtout lorsque notre enfant souffre de troubles de comportement ou de difficultés d’apprentissage, serait-il est possible d’envisager d’autres façons de voir les choses? Peut-on envisager de limiter, ou même d’éliminer, les devoirs quotidiens pour ces enfants?
Les divers intervenants du milieu scolaire admettent aujourd’hui combien il est difficile pour ces enfants de supporter les heures de quasi-immobilité imposées en classe. Certaines récentes études démontrent qu’une quantité raisonnable de devoirs favorise l’apprentissage, mais principalement sur les étudiants du niveau secondaire. À contrario, une trop grande charge aurait peu ou pas d’effet sur les plus jeunes. Comme accompagnants de nos enfants dans leur parcours scolaire, ce que nous cherchons, ce sont les répercussions positives sur l’acquisition de connaissances.
Comment établir un climat positif dès le départ, afin de favoriser la réussite de nos jeunes au quotidien? L’objectif est d’apprendre à l’enfant à travailler de manière de plus en plus autonome. Les devoirs et les leçons visent à intégrer les connaissances vues en classe, à développer l’autonomie et à acquérir de bonnes habitudes de travail. Il existe par contre d’autres méthodes d’apprentissage, qui peuvent se pratiquer dans une atmosphère calme, productive et joyeuse tout à la fois. Entre autres techniques, le mind mapping, une nouvelle approche qui a toutefois déjà fait ses preuves. Effectivement, pour faciliter la progression des jeunes en troubles d’apprentissage ou de comportement, le mind mapping s’avère un outil très efficace pour faire face à toutes les difficultés. Faisons preuve de créativité, car avec nos jeunes, il est possible de procéder par le jeu, par la relation humaine, par l’échange ingénieux et intelligent.
Les devoirs et les leçons relèvent d’une responsabilité partagée entre l’enfant, l’enseignant et les parents. Ainsi, l’école d’aujourd’hui invite les parents à jouer un rôle actif auprès de leurs enfants. Conjuguer l’enthousiasme et le désir de passer du temps de qualité en famille, c’est aussi offrir à nos enfants un véritable passeport pour la réussite.
Références :
- Terada, Y. (2018). What’s the Right Amount of Homework?. Repéré dans le site Edutopia à www.edutopia.org/article/whats-right-amount-homework
Dernière modification : 18 juillet 2018. - http://www.education.gouv.qc.ca/fileadmin/site_web/documents/dpse/formation_jeunes/DevoirsLecons_JaccompagneMonEnfant_f.pdf
- https://www.optimind.be/blog2/?p=14698
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Éducatrice spécialisée en harmonie familiale